Les dirigeants se plaignent souvent de la mauvaise exécution de la stratégie dans leur entreprise. Ce phénomène s’explique par le fait qu’ils commettent fréquemment cinq grandes erreurs.
1ère erreur : ils pensent que plus on communique sur la stratégie, mieux elle est comprise
Certes il faut évidemment communiquer sur sa stratégie, cette condition est nécessaire et insuffisante. Car, faut-il encore présenter la stratégie de l’entreprise de manière claire. Leur discours est souvent trop confus pour être assimilé par les managers.
2ème erreur : ils pensent que pour bien exécuter une stratégie, il faut un alignement parfait
Une fois que la stratégie a été formulée, la plupart des dirigeants la déclinent activité par activité. Ils fixent des objectifs et vérifient qu’ils ont bien été atteints. Alors que cette approche semble relever du bon sens, les résultats sont souvent mauvais. Ce paradoxe s’explique par le fait qu’il n’y a aucune coordination entre les différentes entités de l’entreprise.
3ème erreur : ils pensent que pour bien exécuter une stratégie, il faut s’en tenir à un plan stratégique
La plupart des dirigeants rédigent un plan stratégique … et font tout pour s’y tenir. C’est une erreur car on ne peut pas tout anticiper. Un plan ou projet stratégique est écrit au crayon papier, pas à l’encre. Il faut toujours avoir à l’esprit que la stratégie c’est avant tout naviguer sur un océan d’incertitudes où la rigidité est mortelle.
4ème erreur: ils pensent que pour bien exécuter une stratégie, il faut une « culture de la performance »
Lorsque l’exécution de la stratégie est défaillante, les dirigeants l’attribuent souvent à l’absence d’une « culture de la performance ». Cette explication n’est pas convaincante. Dans la plupart des entreprises, la carrière des managers dépend avant tout de leur capacité à atteindre les objectifs (souvent financiers …) qu’on leur fixe. Il semble plutôt que les entreprises ne valorisent pas assez les autres comportements nécessaires à une bonne exécution de la stratégie, comme la capacité à se coordonner avec d’autres entités de l’entreprise ou à saisir les opportunités au fur et à mesure qu’elles émergent. Une bonne attitude stratégique consiste à persévérer dans ses objectifs tout en sachant se transformer au fur et à mesure.
5ème erreur: ils pensent qu’ils doivent s’impliquer personnellement dans l’exécution de la stratégie
Souvent les dirigeants croient que négocier personnellement les objectifs de ses collaborateurs situés plusieurs niveaux hiérarchiques en-dessous de lui et s’assurer personnellement que ces objectifs aient été atteints est bénéfique. C’est une grave erreur ! Plus on donne d’autonomie aux managers (dans le cadre du cap qui a été fixé par le dirigeant), mieux la stratégie sera exécutée. 80% des managers eux sont prêts à s’investir pleinement dans l’exécution de la stratégie de leur entreprise … même s’ils souhaiteraient qu’elle soit plus claire.
STRATIKA pour ne pas tomber dans les cinq pièges de l’exécution de la stratégie, anime la construction des projets stratégiques de manière collective où travaillent ensemble l’encadrement et les membres du personnel. Ce processus de travail dynamique et rigoureux permet de maîtriser un planning de transformation choisi et incarné par tous. Les jeunes générations plébiscitent cette manière de co-concevoir, puissant facteur de fidélité et d’implication. La performance dans l’exécution de la stratégie est à ce prix.