Peut-on dire que la stratégie d’entreprise de la dite vieille économie avec des rentabilités insolentes, soient meilleures que celles de Start-up certes célèbres mais qui perdent de l’argent tous les ans ?
Difficile à comprendre mais la valorisation de ces célèbres start-up sont parfois 5 fois plus élevées que celles des entreprises ultra performantes de la dite vieille économie.
En fait, une stratégie n’est jamais bonne ou mauvaise dans l’absolu : elle est bonne ou mauvaise par rapport à celle des concurrents.
Si vous avez la chance de travailler dans un secteur où le niveau de réflexion stratégique est limité, alors un écart modeste peut créer une différence de performance significative.
Je l’ai vérifié à maintes reprises, mettre seulement de la Stratégie là où il n’y en avait pas est à chaque fois gagnant.
À l’inverse, si vous êtes dans une industrie qui consomme déjà beaucoup de réflexion stratégique, alors créer un avantage concurrentiel significatif peut se révéler extrêmement difficile.
Comme en finance qui évalue toujours la performance d’une entreprise par rapport à la moyenne d’une industrie, en stratégie, on ne peut juger de son succès que par rapport à celle de ses concurrents.
Reste qu’en stratégie, tout est possible, si vous n’êtes pas satisfait de votre rentabilité actuelle, si vos perspectives sont sans avenir, votre stratégie peut en effet consister à diversifier vos activités vers des marchés plus rémunérateurs.
L’histoire économico-stratégique est riche en exemples, j’en citerai un seul.
BMW qui après avoir été un grand constructeur de moteurs d’avions est devenu est une société industrielle allemande constructrice d’automobiles haut-de-gamme, sportives et luxueuses, mais aussi de motos.
Au total, si le succès de votre stratégie est toujours à comparer avec celui de votre secteur et de vos concurrents, votre stratégie peut justement consister à changer de terrain de jeux.
En stratégie, tout est relatif.